Nos vacances au « Ruisseau »

13 avril 2010

Là-haut dans les mayens, les cimes blanches à perte de vue, c’est pour un temps échapper à la frénésie de la consommation et de la production à laquelle même la blogosphère n’échappe pas.

Et c’est pour un temps, plonger mes mains nues à même la terre, épier la nature en éveil pour la voir s’épanouir, admirer un tapis naissant de crocus, cueillir quelques fleurs…

C’est prendre le temps d’un nécessaire recul sur les actes ordinaires du quotidien pour mieux les apprécier et adopter un regard, un coeur et une attitude reconnaissants.

C’est aussi tirer quelques points sur la toile au rythme lent des saisons, pour le plaisir et aussi le souvenir.

Un temps précieux pour s’enrichir et engranger des souvenirs indélébiles. Un temps fait de plaisirs simples que je résume ainsi : « L’ivresse du bonheur ».